Qu’est-ce que la courbe environnementale de Kuznets ?
La courbe environnementale de Kuznets est une représentation graphique apparue dans les années 1955 grâce aux études menées par Simon Kuznets. En forme d’U inversé, elle affiche l’inégalité de l’économie dans un pays par rapport à son niveau de développement. Ce déséquilibre diminuerait de manière mécanique avec l’accroissement économique. Retrouvez dans cet article des informations concernant la définition de cette courbe, les éléments qui l’expliquent ainsi que son hypothèse.
La définition de la courbe environnementale de Kuznets
Il s’agit d’une représentation graphique qui met en relation la croissance économique et la dégradation de l’environnement. Généralement, la courbe environnementale de Kuznets prend la forme d’un U inversé. Simon Kuznets l’a étudié dès 1955. Il travaillait sur la relation entre le PIB par habitant et les inégalités de revenus. En 1991, Grossman et Krueger ont poursuivi ses travaux, mais en liant l’environnement et le revenu par habitant.
Selon la théorie soutenant la courbe environnementale de Kuznets, les économies qui sont les moins développées tentent de satisfaire aux besoins primaires de la population. Cela englobe la nutrition, l’habitation, ou encore la santé, qu’importe leur effet sur l’environnement. Du moment que l’économie arrive à subvenir à ces besoins, la société cherche par la suite à vivre dans une atmosphère viable. Une économie en pleine croissance détient tous les moyens nécessaires pour avoir une production stable.
Les polluants atmosphériques comme le dioxyde de soufre ou encore la fumée servent de base afin de traiter cette courbe.
Les éléments qui expliquent la forme de la courbe environnementale de Kuznets
De nombreux spécialistes utilisent ces quelques facteurs pour analyser la courbe environnementale de Kuznets.
La composition du produit
L’élaboration de la fabrication change en même temps que le développement de l’économie. Le pourcentage des secteurs avec une faible intensité d’émissions constitue la partie la plus importante du PIB. Cependant, en limitant l’extraction des ressources naturelles ou en accroissant le volume du secteur des services.
Les progrès technologiques et la productivité
Ces deux principes s’intensifient grâce à l’accroissement de l’économie et favorisent un meilleur rendement. Donc, il existe une théorie qui sert à minimiser les niveaux de pollution de façon indirecte ou directe. Le développement des énergies renouvelables s’avère être un bon exemple pour expliquer l’intentionnalité. L’investissement coûte assez cher, et cela représente le principal inconvénient. Pourtant, lorsque la production devient plus performante, alors ces prix baisseront.
La faculté à consommer
Un revenu complémentaire plus disponible permet à la population de payer davantage pour des produits qui respectent l’environnement.
L’évolution de la demande
L’industrialisation est la principale source des problèmes écologiques. Lorsque les besoins vitaux sont satisfaits, les habitants vont se soucier un peu plus à la protection de l’environnement. Ils exigeront des produits certifiés « verts », entre autres ceux issus de l’agriculture biologique.
La réglementation
Avec le développement de l’économie, les gens utiliseront plus de voitures. Cela entraînerait une forte pollution. De ce fait, le gouvernement devra instaurer des règles pour remédier à ce problème environnemental. Il est à préciser que la pollution provoque la détérioration du niveau de vie, et peut représenter un réel danger pour la santé publique.
L’hypothèse de la courbe environnementale de Kuznets
D’après la courbe environnementale de Kuznets, il est supposé que la dégradation de l’environnement s’explique par l’extension de l’industrialisation. Malgré cela, arrivée à un point de basculement, cette détérioration va s’atténuer.
Selon Grossman et Krueger, la courbe se réfère à deux polluants atmosphériques, c’est-à-dire le dioxyde de soufre et la fumée. L’étude a été menée sur un échantillon de 42 pays, sur les pollutions de l’air (par exemple : la poussière) et de l’eau (comme les oxygènes, les pathogènes ou les métaux lourds). Plus précisément, les densités haussent avec les faibles niveaux du PIB par habitant et décroissent avec leur développement. Grossman et Krueger énoncent que la situation critique se place entre 4 000 et 5 000 USD, quand la pollution commence à s’atténuer.
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